mardi 26 avril 2016

Compte-rendu du conseil d'école du 14/03/2016

Compte-rendu du Conseil d’École du 14/03/2016



Présents :
            Parents élus: Mmes SAUNIER, DELAPORTE, GOSSELIN, SAUPIN, BOUTARD, VANDEUREN, MAY ; M. LE MOUZER.

            Personnels de l’école: Mesdames BÉZAGU, BUTEAU, RIO, ROUZAUD,  DELORME, BESSON, DURIEZ, LE GUENNE ; Messieurs QUÉLARD, BRILLA, GRANDMOUGIN, LICOIS.

            Autres : M. LEPAROUX (DDEN). M. SÉGUÉLA, adjoint au maire. 
           
Excusés : Mme LOARER, Inspectrice de l’E.N. ; M. HORS, parent élu ; Mme RABBÉ, enseignante.

1)     Point sur la rentrée, les effectifs
Effectifs actuels :
13 classes – 313 élèves.
Prévisions : 13 classes – 311 élèves.
Les effectifs restent tendus et ne permettent pas de déployer toute la richesse du projet d’inclusion des ULIS école. La prise en compte des élèves handicapés dans les effectifs des classes, ce qui est demandé par la nouvelle circulaire de l’été 2015, permettrait d’ouvrir une classe, des locaux sont disponibles pour cela.

2)     Réhabilitation de l’école :
Le plan stratégique de la ville de St Nazaire reporte la livraison de l’école Jean Jaurès à 2022. Des parents et enseignants s’étonnent de ce calendrier, alors que la réhabilitation de l’école figurait dans les promesses de campagne de M. le Maire pour ce municipe.
M. Séguéla explique qu’il a fallu faire des choix d’investissement dans un cadre financier contraint, qui a tout de même provoqué le passage de la ville de deux ans et demi d’endettement à quatre ans. D’autre part, des situations d’urgence se sont entre-temps déclarées de façon imprévue dans des écoles.

Le conseil des maîtres, qui s’est réuni suite à l’annonce du plan stratégique, a dégagé une liste de points qui ne peuvent pas rester en l’état jusqu’en 2022, au risque de porter un grave préjudice aux apprentissages des élèves, voire à leur sécurité. Ces points font l’objet de la projection d’un diaporama qui est également transmis à la municipalité :
- La cour de récréation est dangereuse : il convient a minima de boucher correctement les trous dans l’enrobé, et de faire en sorte qu’un lac ne puisse pas se créer entre la rotonde et le bâtiment F1 (Le Paquebot) à chaque fois qu’il pleut de façon assez intensive.
- Les peintures dans les classes sont extrêmement écaillées, se décollant par pans entiers, parfois avec des plaques de plâtre. Il y a également des moisissures très importantes et on peut raisonnablement se poser la question de la qualité de l’air : il convient a minima de reboucher les trous, de nettoyer les moisissures, de recouvrir les murs par un revêtement propre, et de tester la qualité de l’air.
- Le carrelage au sol est vétuste, avec des trous et des fissures, et il est surtout très sonore avec les pieds de chaises, dans un environnement au plafond certes rabaissé, mais pas suffisamment pour amortir les nuisances sonores des chaises et tables : il convient a minima de poser un linoleum par-dessus le carrelage après avoir rebouché les trous et fissures, comme cela a déjà été fait dans deux classes du bâtiment F2 (Le Goéland).
- Les rideaux des classes sont très sales, les filets anti-pigeons sous les préaux recouverts de poussière : il convient a minima de les nettoyer.
- La grande majorité des tableaux sont d’origine, à craie uniquement, non magnétiques, et tellement usés que le simple fait de les repeindre n’est plus satisfaisant : il convient a minima de remplacer tous ces tableaux par des tableaux blancs, ou mixtes craie/blanc, magnétiques.
- Deux classes sont équipées d’ordinateurs, aucune n’a internet : il convient a minima de câbler tous les bâtiments pour permettre un accès au réseau dans toutes les classes, ainsi que dans la salle des professeurs, et de fournir les ordinateurs manquants. Les MATUIC ont formulé, à ce sujet, des propositions économiques que nous approuvons sans réserve. De même, il convient d’installer a minima un tableau blanc et un vidéoprojecteur à demeure dans une classe vacante afin de permettre aux classes de profiter d’au moins une salle audiovisuelle correctement équipée, et dont l’usage ne nécessite pas à chaque fois un quart d’heure de préparation technique, et un quart d’heure de rangement.
- La sonnerie de l’école est d’origine. Elle est branchée sur une horloge vétuste qui gagne en moyenne 2 mn par mois sur l’heure réelle. Le réglage en est si compliqué qu’il faut faire venir un technicien après chaque vacance pour la remettre à l’heure. Il y a de nombreux lieux dans l’école (certaines classes, mais aussi la salle des professeurs) où la sonnerie n’est pas audible, et à l’inverse d’autres lieux (certains préaux) où on dépasse probablement le seuil de nuisance sonore. De même, l’alerte PPMS, dans la configuration actuelle de l’école, est un véritable casse-tête chinois, et il en sera de même pour l’alerte attentat à venir : il convient a minima d’installer une nouvelle alarme, centralisée dans le bureau de direction, avec un micro-relais dans chaque classe et chaque pièce où une classe peut se rendre, que cette alarme puisse être facilement réglée et comporter plusieurs modulations (sonnerie simple, alerte PPMS, autres types d’alerte).

Pour terminer, après le conseil des maîtres, le conseil d’école valide à son tour la proposition, à la demande de l’association CREA 50 et de St Nazaire Tourisme et Patrimoine, de transférer la classe des années 50 du bâtiment G2 (Le Marin) au bâtiment G1 (Le Voyageur). La proposition sera donc transmise à la mairie, dans l’intérêt de la valorisation du patrimoine nazairien, ainsi que des conditions de travail des élèves. Le coût est nul.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire