Mardi 31 mars, nous sommes allés à la base sous-marine. Lors de cette sortie avec Sylvain (notre guide), nous avons appris l'histoire de la base sous-marine pendant la seconde guerre mondiale. Elle se situe dans le quartier Ville-port qui était l'ancien centre ville.
On a appris qu'en 1941 a débuté la construction de la base sous-marine allemande et qu'elle s'est achevée en 1942. Ce sont les Nazairiens qui ont construit la base pour les Allemands. Ils voulaient gagner de l'argent car pendant la guerre, c'était dur de trouver du travail. Il y avait deux groupes d'ouvriers qui travaillaient lors de la construction de la base : certains travaillaient de 9 heures du matin à 9 heures du soir et les autres prenaient le relai pendant la nuit sauf le dimanche.
La base mesure 300 mètres de longueur et 130 mètres de profondeur. Le toit mesure 4 mètres d'épaisseur et les murs ont une épaisseur de 2,5 mètres. La base est construite en béton avec des barres en métal pour soutenir et renforcer la construction.
On a observé des traces de peinture beige, kaki, noire et ocre sur les murs de la base. Ces peintures "militaires" servaient à camoufler la bâtiment pour ne pas être repéré par les avions ennemis.
Il y a 14 alvéoles dans la base sous-marine mais toutes ne peuvent pas être visitées. Dans les alvéoles, on trouvait un grand bassin pour accueillir les sous-marins allemands "U-Boot" et des ateliers de réparation. A l'étage, ils avaient construit des pièces permettant de vivre : dortoirs, bureaux, infirmerie, cuisines et salles de détente. Mais il y avait beaucoup de bruit et il faisait froid.
Les sous-marins servaient à détruire les navires ennemis en envoyant des torpilles et à espionner sans se faire repérer. Les Brittaniques ont réussi à décrypter les codes des sous-marins allemands et ils en ont détruit une grande partie.
Sylvain nous a aussi expliqué les différents drames qui se sont déroulés à St Nazaire : l'affaire du Lancastria et l'opération Chariot.
Sur le toit de la base, il y a un artiste qui a laissé pousser des plantes et des herbes sauvages. En fait, il n'y a pas qu'un toit mais il y en deux : à deux mètres du premier toit, on avait construit un deuxième toit pour amortir les impacts des bombes ennemies et pour diffuser les ondes de choc de façon horizontale.
Saint-Nazaire est la dernière ville française à être libérée.
Les élèves ont énormément apprécié cette sortie pendant laquelle ils ont appris plein d'informations et nous remercions donc chaleureusement Sylvain.
Nos avis :
"J'ai bien aimé quand Sylvain nous a raconté l'opération Chariot." Anton
"J'ai bien aimé l'histoire de l'escalier de l'aventurier." Etienne
"Je n'ai pas trop aimé aller sur le toit parce que j'ai le vertige." Wendy
"J'ai eu peur quand on était entre les deux toits." Léonore
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