Compte-rendu du Conseil d’École du 14/03/2016
Présents :
Parents élus:
Mmes SAUNIER, DELAPORTE, GOSSELIN, SAUPIN, BOUTARD, VANDEUREN, MAY ; M. LE
MOUZER.
Personnels de l’école: Mesdames BÉZAGU, BUTEAU,
RIO, ROUZAUD, DELORME, BESSON, DURIEZ, LE
GUENNE ; Messieurs QUÉLARD, BRILLA, GRANDMOUGIN, LICOIS.
Autres : M. LEPAROUX (DDEN). M. SÉGUÉLA,
adjoint au maire.
Excusés :
Mme LOARER, Inspectrice de l’E.N. ; M. HORS, parent élu ; Mme RABBÉ, enseignante.
1)
Point sur la rentrée, les effectifs
Effectifs actuels :
13 classes – 313 élèves.
Prévisions : 13
classes – 311 élèves.
Les effectifs restent
tendus et ne permettent pas de déployer toute la richesse du projet d’inclusion
des ULIS école. La prise en compte des élèves handicapés dans les effectifs des
classes, ce qui est demandé par la nouvelle circulaire de l’été 2015,
permettrait d’ouvrir une classe, des locaux sont disponibles pour cela.
2)
Réhabilitation de l’école :
Le
plan stratégique de la ville de St Nazaire reporte la livraison de l’école Jean
Jaurès à 2022. Des parents et enseignants s’étonnent de ce calendrier, alors
que la réhabilitation de l’école figurait dans les promesses de campagne de M.
le Maire pour ce municipe.
M.
Séguéla explique qu’il a fallu faire des choix d’investissement dans un cadre
financier contraint, qui a tout de même provoqué le passage de la ville de deux
ans et demi d’endettement à quatre ans. D’autre part, des situations d’urgence
se sont entre-temps déclarées de façon imprévue dans des écoles.
Le
conseil des maîtres, qui s’est réuni suite à l’annonce du plan stratégique, a
dégagé une liste de points qui ne peuvent pas rester en l’état jusqu’en 2022,
au risque de porter un grave préjudice aux apprentissages des élèves, voire à
leur sécurité. Ces points font l’objet de la projection d’un diaporama qui est
également transmis à la municipalité :
-
La cour de récréation est dangereuse : il convient a minima de boucher
correctement les trous dans l’enrobé, et de faire en sorte qu’un lac ne puisse
pas se créer entre la rotonde et le bâtiment F1 (Le Paquebot) à chaque fois
qu’il pleut de façon assez intensive.
-
Les peintures dans les classes sont extrêmement écaillées, se décollant par
pans entiers, parfois avec des plaques de plâtre. Il y a également des
moisissures très importantes et on peut raisonnablement se poser la question de
la qualité de l’air : il convient a minima de reboucher les trous, de
nettoyer les moisissures, de recouvrir les murs par un revêtement propre, et de
tester la qualité de l’air.
-
Le carrelage au sol est vétuste, avec des trous et des fissures, et il est
surtout très sonore avec les pieds de chaises, dans un environnement au plafond
certes rabaissé, mais pas suffisamment pour amortir les nuisances sonores des
chaises et tables : il convient a minima de poser un linoleum par-dessus
le carrelage après avoir rebouché les trous et fissures, comme cela a déjà été
fait dans deux classes du bâtiment F2 (Le Goéland).
-
Les rideaux des classes sont très sales, les filets anti-pigeons sous les
préaux recouverts de poussière : il convient a minima de les nettoyer.
-
La grande majorité des tableaux sont d’origine, à craie uniquement, non
magnétiques, et tellement usés que le simple fait de les repeindre n’est plus
satisfaisant : il convient a minima de remplacer tous ces tableaux par des
tableaux blancs, ou mixtes craie/blanc, magnétiques.
-
Deux classes sont équipées d’ordinateurs, aucune n’a internet : il
convient a minima de câbler tous les bâtiments pour permettre un accès au
réseau dans toutes les classes, ainsi que dans la salle des professeurs, et de
fournir les ordinateurs manquants. Les MATUIC ont formulé, à ce sujet, des
propositions économiques que nous approuvons sans réserve. De même, il convient
d’installer a minima un tableau blanc et un vidéoprojecteur à demeure dans une
classe vacante afin de permettre aux classes de profiter d’au moins une salle
audiovisuelle correctement équipée, et dont l’usage ne nécessite pas à chaque
fois un quart d’heure de préparation technique, et un quart d’heure de
rangement.
- La
sonnerie de l’école est d’origine. Elle est branchée sur une horloge vétuste
qui gagne en moyenne 2 mn par mois sur l’heure réelle. Le réglage en est si
compliqué qu’il faut faire venir un technicien après chaque vacance pour la
remettre à l’heure. Il y a de nombreux lieux dans l’école (certaines classes,
mais aussi la salle des professeurs) où la sonnerie n’est pas audible, et à
l’inverse d’autres lieux (certains préaux) où on dépasse probablement le seuil
de nuisance sonore. De même, l’alerte PPMS, dans la configuration actuelle de
l’école, est un véritable casse-tête chinois, et il en sera de même pour
l’alerte attentat à venir : il convient a minima d’installer une nouvelle
alarme, centralisée dans le bureau de direction, avec un micro-relais dans chaque
classe et chaque pièce où une classe peut se rendre, que cette alarme puisse
être facilement réglée et comporter plusieurs modulations (sonnerie simple,
alerte PPMS, autres types d’alerte).
Pour
terminer, après le conseil des maîtres, le conseil d’école valide à son tour la
proposition, à la demande de l’association CREA 50 et de St Nazaire Tourisme et
Patrimoine, de transférer la classe des années 50 du bâtiment G2 (Le Marin) au
bâtiment G1 (Le Voyageur). La proposition sera donc transmise à la mairie, dans
l’intérêt de la valorisation du patrimoine nazairien, ainsi que des conditions
de travail des élèves. Le coût est nul.
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